A chaque media sa nouvelle dérive ! Voici le Sexting et le happy slapping

Les médias sociaux ? Le progrès et la communication qui vont de l'avant !
Plutôt la fin de la communication !!

Sans entrer dans ce débat sur le lien entre évolution et éthique (au demeurant passionnant et éternel), il est des utilisations du web et des nouveaux modes de communication qui font froid dans le dos... Et qui n'empêcheront pas la vente de téléphones portables ou de connexions internet au grand dam de certains parents à juste titre outrés et inquiets de ces dérives pratiquées essentiellement par des adolescents.

Sexting et happy slapping. En avez-vous entendu parler ?

Le sexting est le fait de diffuser via les téléphones mobiles ou les sites de socialisation (Facebook, YouTube entre autres), des images ou des vidéos sexuellement explicites. Nu(e) devant un miroir, sur son lit, dans une cabine d'essayage... Certains même se filment pendant l'amour. Affriolant pour certains, sexy pour d'autres, mais de plus en plus humiliant pour beaucoup qui en subissent les conséquences. Imaginez que votre intimité soit dévoilée par votre ex et envoyée à des milliers d'inconnus ! Certains sans scrupules ni pudeur, anciennement partageant la vie de stars, s'en sont donné à coeur joie et poches pleines.

Le happy slapping est quant à lui le fait de filmer une agression avec son téléphone portable (voir description ici). Des membres de gangs ou de simples adolescents qui se battent ou passent à tabac quelqu'un en gardent une trace vidéo et la partagent parfois. Encore une fois en les diffusant sur les téléphones mobiles et les réseaux sociaux. Des délinquants à l'égo surdimensionnés ou à la stupidité affligeante se sont du reste fait attraper par les forces de police à cause de leur penchant pour la happy slapping... Certains passants, au lieu de porter secours à la victime, ont le réflexe de filmer puis de diffuser.

Les médias TV et presse grand public parlent de plus en plus de ces deux phénomènes tant ils se développent rapidement et désormais présents en France. Exemple : un reportage de TF1 sur le sexting.

Individualisme, voyeurisme, refus de la vie privée, refus de respect des droits à la personne, à son image et son intégrité physique, agression, non assistance à personne en danger... Le cocktail de ces dérives liées aux nouvelle technologies est détonnant !

Nos images nous appartiennent. Et sans tomber dans la parano, il nous revient d'en faire prendre conscience à tous ceux qui sont suceptibles de les utiliser en toute honnêteté. Une photo de vacances en maillot de bain n'est pas dramatique. Tout dépend de qui elle est vue et sur quel type de site (certaines photos d'enfants anodines ont été retrouvées sur des sites pédophiles) ! Votre photo est sur la page d'un ami, en accès restreint ? Certes, mais qui dit qu'un de ses contacts, que vous ne connaissez pas, ne l'enverra pas à un autre qui en fera autant ?
Il est certes vrai que nous ne sommes que très peu à demander (et penser demander) à une amie son autorisation pour mettre en ligne sur FB une image où elle apparait avec vous ? Levez la main... Personne ? Si ? Deux, trois... A peine plus pour oser demander le retrait d'une image sur le mur d'un copain car vous vous y sentez "un peu moche" ou pas à votre avantage.

Il ne s'agit là que de négligence ou d'inconscience. Alors imaginez quand la vengeance, la jalousie ou toute mauvaise intention s'en mêle... Car même si les photos et vidéos sont faites en toute confiance par une copine ou son petit ami, rien ne permet à ce dernier d'utiliser votre image sans votre consentement. Vous seul(e) êtes propriétaire de votre image. A moins de vendre une photo ou d'en limiter l'utilisation. Et là encore, attention aux cadres légaux qui diffèrent selon les pays...

D'où la sempiternelle question des pratiques liées au changement et notamment aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) : doit-on donner libre accès et restreindre dans un deuxième temps ? Interdire d'abord puis autoriser si les conditions d'utilisation sont respectées ? Dans "l'ancien temps" d'internet, au temps préhistorique pendant que j'y suis ;) la problématique s'était posée avec les conditions générales de vente ou les newsletters qui étaient automatiquement adressées à tout internaute qui passait par un site. Puis la loi est passée par là et a "protégé les consommateurs". L'OPT IN/OPT OUT a été intégré (cases cochées automatiquement ou pas).
Mais de là à communiquer sur les politiques de confidentialité à chaque changement de stratégie... On n'en est pas encore là. Les sanctions et législations liée à Internet non plus. D'où un flou de moins en moins artistique.

Plus la liberté semble grande, plus les dérives aussi. Et plus c'est donc à nous d'y penser et de s'interroger n'est-ce pas ?

Comments

[DoroCatchOn]

Bonjour,



Je suis journaliste pour une des nouvelles chaînes de la TNT "Chérie25" et prépare actuellement une émission sous forme de talk- show sur le chantage sur Internet



L'émission se déroulera de la manière suivante :



- Diffusion d'une "scripted" (série- réalité , fait divers joué par des acteurs . La "scripted" la plus connue est "Le jour où tout à basculé" sur France2).

- Retour plateau avec un témoin qui a vécu une histoire similaire à celle de la "scripted"

- Interview du témoin par le présentateur de l'émission (Boris Erghott)

- Intervention des spécialistes : avocats, psy, associations...



L'enregistrement dure une demi -journée, et est prévu à la fin du mois de mai (entre le 28 et le 30 mai). Je n'ai pas encore confirmation de ces dates , je devrai l'avoir d'ici peu.

Le lieu de l'enregistrement est : 46-50 avenue Théophile Gauthier 75016 PARIS



Je viens donc vers vous car je suis à la recherche de personnes (ados ou adultes ) qui ont été victimes de "sexting" ou autres chantages sur Internet et qui accepteraient de venir témoigner dans cette émission.



Je suis joignable au 06.95.97.35.86 ou par mail dorotheem6.catchon@gmail.com



Je vous remercie vivement et vous souhaite une excellente journée.

Très cordialement,

Dorothée

06.95.97.35.86